Scooters : 4 réponses pour vous aider à vous y retrouver

Des règles particulières encadrent cependant son utilisation. Petit guide pour ouvrir la discussion avec l’éventuel apprenti conducteur d’un scooter.

1. Comment aborder le sujet du scooter avec mon adolescent ou mon adolescente?
La marmaille s’intéresse au scooter? Si vous croyez que votre jeune a la maturité nécessaire pour en faire bon usage, l’heure est peut-être venue d’en discuter. Mentionnez-lui que vous êtes disponible pour l’aider à devenir un conducteur responsable et que vous êtes prêt à lui accorder plus de liberté au fur et à mesure qu’il progressera dans le perfectionnement de ses compétences de conduite.

Et comme le dicte bien l’adage : « Les paroles s’envolent, les écrits restent. » Consignez donc dès maintenant votre entente dans un contrat familial! Alors, prêt pour une première balade?

2. Qui peut conduire un scooter?
Toute personne âgée d’au moins 14 ans et titulaire d’un permis de la classe 6D peut avoir le bonheur de conduire un scooter. L’autorisation parentale est toutefois requise si la personne est mineure. La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) fournit un formulaire à cet effet.

L’éventuel conducteur du scooter doit évidemment suivre au préalable le cours de conduite Programme d’éducation à la sécurité routière – Conduite d’un cyclomoteur, d’une durée de six heures, et réussir ensuite l’examen théorique et le test visuel de la SAAQ.

Les conducteurs titulaires d’un permis de conduire ou d’un permis probatoire de toutes les autres classes de permis de conduire (à l’exception de la classe 8, réservée aux tracteurs de ferme) peuvent aussi conduire un scooter. Par conséquent, si vous détenez un permis de moto (classes 6A, 6B, 6C) ou un permis de conduire d’un véhicule de promenade (classe 5), les plaisirs de la mobylette sont à votre portée!

Chose certaine, la popularité des cyclomoteurs ne se dément pas : en 2022, le nombre de cyclomoteurs immatriculés au cours des cinq dernières années a augmenté d’environ 20 %, selon des données de la SAAQ.

3. Quels sont les règlements relatifs à la conduite d’un scooter?
Comme c’est le cas lorsqu’il conduit une voiture, le conducteur doit toujours avoir en sa possession son permis de conduire valide, le certificat d’immatriculation de sa mobylette et la preuve d’assurance émise par l’assureur.

Plusieurs règlements doivent être respectés lorsque le conducteur enfourche son scooter. Il est ainsi obligatoire de porter un casque conforme aux normes en vigueur; la visière est aussi fortement recommandée. Le passager doit également porter un casque. Note importante toutefois : avant l’âge de 16 ans, le conducteur doit circuler seul sur un scooter. À défaut, une amende de 100 $ est à prévoir.

Et peu importe son expérience de conduite, le conducteur d’une mobylette doit se conformer à la règle du zéro alcool jusqu’à l’âge de 22 ans. La limite de points d’inaptitude permise varie cependant en fonction de l’expérience de conduite et de l’âge du conducteur. Par exemple, si vous avez moins de cinq ans d’expérience de conduite avec un permis de la classe 6D, vous devez en tout temps avoir moins de quatre points d’inaptitude à votre dossier.

Il y a donc plusieurs particularités qui s’appliquent à la conduite d’un cyclomoteur. Il est également interdit de modifier un scooter pour en accroître la puissance ou la vitesse maximale. Et il n’est pas possible de circuler sur l’autoroute! D’autres points sont abordés dans le cours de conduite : demeurer assis sur le siège du véhicule, tenir constamment le guidon et adopter une formation en zigzag lorsque vous roulez en groupe dans une seule et même voie.

4. Est-il nécessaire d’avoir une assurance pour conduire un scooter?
Au Québec, tout véhicule à deux ou trois roues dont le moteur a une cylindrée de 50cc ou moins, qui ne peut dépasser une vitesse de 70 km/h et qui est doté d’une transmission automatique est considéré comme un scooter. Pour celui-ci, l’assurance responsabilité civile n’est pas obligatoire, à l’inverse de ce qui s’applique pour une moto.

Par contre, et même si la loi ne l’exige pas, il est toujours recommandé de se procurer une protection pour couvrir la responsabilité civile et le scooter en cas de dommages. Une décision qui vous permet de circuler l’esprit tranquille sur les routes. Une protection de responsabilité civile couvre notamment les dommages matériels à votre véhicule, lors d’une collision qui survient au Québec dont vous n’êtes pas responsable.

Il est possible de simplement ajouter une telle protection à votre police d’assurance auto actuelle, ou à celle de vos parents, même. L’assurance pour scooter permet alors d’être couvert pour les mêmes montants en responsabilité civile que pour votre voiture.

D’autres protections peuvent aussi venir bonifier votre contrat d’assurance : la protection tous risques, la protection contre les risques de collision et de renversement ou contre certains risques spécifiques, tels que le feu et le vol.

Vous voilà maintenant mieux renseigné sur ce qui entoure l’utilisation de ce petit engin très populaire. Alors, vous sentez-vous prêt pour une balade en scooter?